Les Nomades. Guilde Role Playing du jeu Slayers Online
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 les contes de Nawàk

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Nawàk*
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MessageSujet: les contes de Nawàk   les contes de Nawàk EmptyMer 15 Nov 2006, 21:52

Le soir, Nawàk s'installe près du feu qui éclaire l'Oasis et joue un peu de sitar, en racontant quelques une de ses aventures ou des histoires qu'il a entendu pendant ses voyages.

Riba 15 Amoria

Le jeune nomade est assis par terre, son sitar dans les mains, et joue une mélodie douce mais néanmoins rythmée. Il regarde les gens qui l’entourent, dans l’ombre nocturne. Leurs visages sont légèrement éclairés par la flamme qui danse au milieu du groupe. Il prends une longue inspiration, et commence son récit.

C’est arrivé peu après que j’ai décidé de parcourir le désert en quête d’aventure et d’objets magiques de toutes sortes. Je m’étais arrêté dans un petit hameau, pour que ma monture puisse boire et se préparer pour les voyages sans buts que nous allions faire. Je me promenais dans le village afin d’acheter quelques fruits. Les habitants étaient chaleureux, j’en ai donc profité pour m’offrir une nuit parfaitement reposante.
J’ai également discuté avec un vieil homme à l’air sage. Malgré son age, il avait une sorte d’aura, qui, à elle seule, suffisait à faire comprendre qu’il avait beaucoup voyagé, vu et appris.
Il m’a fais connaître l’existence d’une pierre, capable d’éclairer pendant la nuit. Un tel joyau aurait été pratique pour mes voyages, car la lumière des lunes n’est pas réellement suffisante pour se repérer.
Après une bonne nuit de repos, et avoir remercié mes hôtes, je remonte sur mon chameau, et je me dirige vers l’endroit indiqué par le doyen du village. Les repères qu’il m’avait précisés étaient une rivière de sable, menant à des sables mouvants. L’idée de devoir m’enfoncer dans le désert pour trouver ce bijou était peu rassurante, mais le jeu en valait la chandelle… ou la pierre lumineuse si vous me pardonnez l’expression.
J’avançais donc, lentement, mais sûrement pour ménager ma monture, pendant une journée entière.
Puis, j’ai enfin aperçu quelque chose :
Une traînée de sable « coulait » étrangement vers l’ouest. C’était certainement la fameuse rivière de sable.
Après avoir longé ce qui devait être dû à une crevasse sous le sable, une fois la nuit tombée, je pouvais distinguer un trou, dans lequel la vague de sable se vidait, sans jamais le remplir.
J’ai pu distinguer cela grâce à la lumière qui émanait du joyau. Une lumière rosâtre, très vive, éclairait ce spectacle particulièrement impressionnant. Pour rejoindre le la pierre, j’ai été contraint de laisser mon chameau devant le lac de sable. J’ai donc pris une corde, pour me relier à mon destrier, et également à un rocher, de manière a ce que si je me faisais happer par les sables mouvants, je puisse survivre et remonter le long du lien, que mon chameau tirerait pour m’en sortir plus aisément.
Je me suis engouffré dans le sable qui s’enfonçait de plus belle sous mes pieds. Une fois arrivé sans trop de difficulté, mais pas facilement pour autant.
L’artefact brillant n’était plus qu’à quelques mètres de moi, sur un piédestal. J’ai tendu le bras pour l’attraper, quand soudainement, une sorte de rugissement strident retentit dans la nuit. Je me suis retourné immédiatement, face à face à un terrible Ver de Sable ! C’est une créature colossale, avec de petits yeux d’un noir profond et inexpressif, qui se nourrit de sable humide, en l’aspirant, ce qui créée des distorsions dans le sable. Le fait que ces monstres mangent du sable ne veut pas pour autant dire qu’ils n’aiment pas la chair humaine ! Ils ont d’ailleurs des dents assez imposantes qui servent a broyer les quelques pierres enfouies dans le sable. Mais évidement, je ne pouvais pas le laisser me gouter!
Très rapidement, j’ai déroulé toute ma corde, dont il devait rester une quinzaine de mètres, pour en faire un lasso, et le lancer autour du cou de la créature. J’ai ensuite coupé ce lien qui me reliait à mon chameau, et je l’ai attrapé fermement pour m’accrocher au Ver déchaîné. Je me suis tout de suite retrouvé accroché à ma corde, pendu au dessus des sables mouvants du haut d’un Ver de Sable. Je faisais mon possible pour trouver une idée, et analysée astucieusement la situation, qui finalement, n’était pas si désespérée. Je me suis mit a me balancer, pour atteindre plus rapidement l’objet de mes convoitises. Après un saut que je ne souhaite retenter sous aucun prétexte, je l’ai attrapé. Et c’est a ce moment précis que j’ai ressentit une frayeur abominable : un souffle puissant agitait ma cape. Sans hésiter pour autant, je brandis la pierre lumineuse vers les petits yeux du monstre, qui poussa un hurlement tout aussi strident que le précédent. En effet, si ces créatures vivent sous le sable, et ne sortent que la nuit, c’est certainement car la lumière vive leur brûle les yeux. J’ai dégainé mon sabre, et rangé la pierre dans ma sacoche, puis je l’ai planté férocement entre les deux yeux de la chose, qui se dressa subitement. J’ai attrapé une nouvelle fois cette corde qui m’a été d’une utilité incroyable. J’étais en l’air, sur la tête du monstre dans lequel mon arme était enfoncée. M’agrippant de toute ma volonté à la poignée de mon sabre, j’ai entamé une chute ralentie par la chair dure du monstre qui hurlait et s’agitait en vain. Mais j’avais fait une erreur : J’allais retomber dans les sables mouvants. J’ai pris donc appuis sur cet atroce asticot, pour sauter, abandonnant ma lame dans son probable dos. Le ver mort s’enfonçait lentement dans le sable…
Je suis retombé sur le sable ferme, et pendant ma chute, ma sacoche était ouverte ! J’ai perdu nombre d’objets utiles que j’ai pu racheter sans peine dans un commerce. Mais lorsque j’ai vu une lumière s’enfoncer dans les sables… Je peux vous assurer que j’ai éprouvé une déception sans précédent.
Ce n’est qu’en rentrant au village qui m’avait accueillit avec mon fidèle chameau que j’ai compris quelque chose d’important.
Cet objet est utile, mais cette histoire est bien plus amusante a raconter.
Evidement… Lorsque j’ai fouillé a nouveau dans ma sacoche, j’ai réalisé que je n’avais perdu qu’un petit miroir qui avait reflété la lumière de mon joyau !


Nawàk repose son sitar, attrape sa fameuse sacoche, fouille dedans, et sort une magnifique pierre rose qui irradie une lumière très vive et qui éclaire parfaitement bien les alentours. Puis il sourit, et regarde a nouveau les gens qui ont écouté son histoire. Il est simplement heureux.


(HRP : est-ce que je pourrais avoir accès a la tente de la tradition pour poser mes textes ?)
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Nawàk
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Nawàk


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MessageSujet: Re: les contes de Nawàk   les contes de Nawàk EmptySam 18 Nov 2006, 18:05

Brasis 18 Amoria

Nawàk est une nouvelle fois assis à jouer du sitar avant de commencer son histoire. Le vent souffle doucement, et emmène au loin les quelques notes qui résonnent. La mélodie est plus calme que celle de l’autre nuit. Produisant des sons de moins en moins fort, le jeune nomade se lance dans son récit…

J’avançais dans le désert, toujours sur mon chameau. Il était épuisé, et moi aussi, nous avons donc cherché un village pour nous reposer.
Nous avions beau avancer, j’avais l’impression de tourner en rond. Comme si j’étais coincé toujours au même endroit. Les mêmes pierres, les mêmes traces dans le sable, les mêmes ossements… Tout cela n’était pas rassurant… Pas du tout.
Après avoir essayé toute les directions, et épuisé ma dernière gourde, je suis descendu de ma monture. La nuit avait eu raison de ma volonté, je devais dormir. Ayant installé mon chameau et quelques affaires près d’une roche, je m’étais allongé.
Le vent soufflait fort maintenant, et la froide obscurité du désert le rendait agressant.
Peu a peu, le bruit du vent se transformait en gémissement. Une longue plainte a déchiré le ciel, me faisant sursauter. Je me suis levé, et j’ai essayé de voir d’où venait la voix de celui qui était assez blessé et désespéré pour appeler de la sorte.

La plainte devint hurlement, et le bruit retentissait…

« Nawàk… Nawàk… »

Fouillant dans ma sacoche, pour prendre ma merveille lumineuse, j’avançais en direction de la voix.
Le vent était plus fort a chacun de mes pas, plus acéré, plus menaçant. Remontant mon keffieh sur ma bouche et mon nez, un bras devant les yeux, je marchais, la voix m’appelait.

« Nawàk… Aide moi… Nawàk… »

La tempête de sable s’était levée. Un souffle d’une puissance rare me secouait vivement, couvrant tous les autres bruits. Sauf cette plainte qui résonnait, toujours. Je cheminais désespérément vers cette chose qui m’appelait.
Soudain j’ai compris quelque chose : en face de moi, se trouvait une pierre. Mon chameau était resté près de ce rocher, mais il n’y était plus. J’étais perdu, seul, dans un désert infini.

La lamentation devenait des pleurs. Non… Pas des pleurs. Un rire. Un rire aussi mordant que le sable mêlé au vent des nuits du désert. Un bien sombre présage…

Le désert de l’île des 5 sages est remplis de mystère, voilà pourquoi j’aime l’explorer. Chaque mystère comporte aussi ses dangers.

Je sursautais. Quelque chose avait frôlé mon bras. J’ai dégainé mon sabre, et tournant autour de moi-même pour essayer d’apercevoir quelque chose. Les reflets de mon artefact ne pouvaient pas faire grand-chose dans cette tempête de sable. J’étais pourtant certain que quelque chose m’avait touché. Les rires retentissaient à nouveau. Quelque chose me percuta au ventre. Je fis un bond en arrière, et après avoir retrouvé mon équilibre difficilement a cause de la tempête, j’essayais de retrouver mon adversaire. Un froissement, un coup de sabre dans le vide. Un frôlement, un saut en arrière. Une chute, un coup. Je me relevais, essayant toujours de voir à qui ou a quoi j’avais affaire. Donnant un coup de sabre au hasard, un bruit de déchirure accompagna le rire. Un bout d’étoffe était accroché à mon sabre.
Quelque chose me frappa à la tête, et j’ai perdu connaissance.

Je me suis réveillé dans un lit.
Une vieille femme était assise à mon chevet. Elle me souriait, et m’expliquait ce qui m’était arrivé. Je m’étais donc retrouvé coincé dans une tempête de sable, mon chameau c’était enfuit, j’avais heurté une pierre et perdu connaissance. Pour la voix, j’avais certainement halluciné. Après m’être reposé, et bien avoir vérifié que rien ne m’avait été volé, j’ai retrouvé ce morceau d’étoffe noire. Noire comme du charbon, et en la touchant, on avait l’impression de toucher du sable. Du sable noir. Tu tissus de sable noir ? Un bien étrange objet...
J’avais perdu mon sabre, il m’en fallait donc un autre. En ville, je me promenais dans le but de trouver une armurerie. Une fois chose faite, j’ai acheté un sabre d’assez bonne qualité mais peu onéreux. Je n’aime pas me ruiner pour quelque chose que je vais perdre. J’ai également demandé au marchand si il pouvait accrocher le morceau de toile au pommeau. Lorsqu’il a saisit l’objet, il m’a regardé, et demandé ou je l’avais trouvé.
Après lui avoir raconté mon aventure, il m’a parlé d’une vieille légende de ce village :

Un prisonnier, qui devait être décapité, a fait un pacte avec Démonio pour ne pas mourir. En échange de sa survie, il collecterait des âmes de voyageurs dans le désert. Plus aucun voyageur ne pouvait atteindre le village, assassiné par le sbire démoniaque. Un jour, un héros du village décida d’en finir avec cette catastrophe. Il affronta le démon, triompha, et pendant une nuit de tempête, le scella dans le sable. Depuis, pendant chaque tempête de sable, on entend encore ses plaintes, car il ne peut mourir, mais ne peut pas vivre. Il essaie donc de tuer les voyageurs, pour offrir leurs âmes à Démonio et implorer son pardon.

Au moins, il n’a pas eu mon âme…


Nawàk sourit, reste pensif, et regarde la poignée de son sabre. Posant son sitar et le dégainant, il le tend a un de ses « spectateurs » afin qu’il puisse toucher le tissu noir si étrange… Il se promet de retourner en savoir plus sur cette légende.
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