La tente du souvenir -Hanasei

Le parfum
(rien a voir avec le roman "le parfum" ^^)

Depuis quelques temps dèjà une étrange odeur lui collait à la peau.
Cette jeune nomade ne connaissait pas la raison exacte pour laquelle elle se sentait un parfum inconnu sur sa peau.Pourtant elle se parfumait tous les jours avec cette eau de fleur d'oranger qu'elle aimait tant.

Cette odeur était apparue un matin, imprégnant sa peau, ses vêtements.
Une odeur amère et pesante.
Une odeur ayant pris possession de son corps.
Elle embaumait l'air avec des encens et des fumées fortement odorantes.
Mais rien n'y fesait. Il ne partait pas.

Tout ces sens étaient comme éffacés.
Seul, le parfum dominait.
Il était impossible à la jeune fille de manger sans être dérangée par sa propre odeur. Elle ne pouvait dormir, parler, travailler sans avoir ce goût âcre qui lui retournait les entrailles. Elle ne pouvait plus sentir que cette odeur. Encore et toujours.
Possessive. Intrigante et effrayante.

La jeune fille commença bientôt à prendre des bains journaliers à l'oasis.
Elle se frottit la peau avec du sel et ,sortie de l'eau elle se parfumait de nombreuses huiles et crèmes.
Il persistait.
Jusqu'au dernier moment.
Elle commencait à se poser des questions.
Qui pourrait lui laisser une telle odeur?
Qui ou quoi?

A force de bains réguliers sa peau devint détendue et sèche.
Elle parraissait étrangement agée. Les parfums émanant de sa tente devenaient insupportables.
Un jour elle se retrouva seule à cette oasis.
Seule, elle, et ce parfum voulant sa perte.

Ce parfum occupant chaque trait de son esprit.
Ce parfum qui l'mepchait même de vivre.
Ce parfum qui la tuera.
Ce parfum qui...
Le parfum de la mort, qui lui collait à la peau; depuis trop longtemps.


Tchii reposa sa plume et contempla le parchemin.
Elle s'en saisit et relut plusieurs fois.
Un conte oublié. Enfin retrouvé.
On pourra le raconter de nouveau autour du feu.
A cette idée un sourire apparu sur son visage.

Trigorn.

Quelle grande ville, trigorn est si belle.
Ses pavés résonnent au rythme du pas des passants.
On entend les marins crier du port, parlant de poissons et de voyages lointains. Une brise marine,douce et salée parcours la ville, fesant grimacer les passants.
Il y a de grands bâtiments, à l'Oasis on ne m'avait jamais parlé de ça.
Je visite la ville , levant la tête vers les vieilles batisses de bois gravé, les gargouilles me fixent d'un air presque effrayant.
La nuit commence a tomber sur Trigorn; le décors change, des femmes parcourent les rues, les marins se promènent.

L'église? qu'est ce que c'est l'église? Les fenêtres sont colorées et les fumées d'encens formes des cercles de fumée autour de l'homme qui dort derriere ce comptoire, ou est posé un livre. Il y a un tas de noms dessus. Ils vont tous par deux.
La nuit est maintenant totalement tombée. La lune se reflette sur les fenetres, il y a de moins en moins de gens.
Moi aussi je vais aller me reposer, c'est comme ça que l'on dit ici.

(Poeme, Les nomades, de Michelle senlis. J'ai coupé le début qui ne parle pas vraiment de nomades.)

Les Nomades.

Ni la couronne d'oranger
Ni la cheminée de faux marbre
Ne leur mettent racine aux pieds
Ils ne sont pas comme des arbres,
Les Nomades

Ils vons toujours de villes en plaines
Il n'y a rien qui les retienne
Eux c'est la route qui les mène
En dimanche comme en semaine
Les Nomades

Ils ont eu froid comme personne
Il ont chanté mieux que nous tous
Mais c'est la route qui les pousse
Avec des fifres à leurs trousses
Les Nomades

Qu'ils soient venus du fond des âges
Tous les gitans tous les tziganes
Un violon leur a brisé l'âme
Ils en gardent parfois des larmes
Les Nomades

Ni la peur de mourir un jour
Dans quelques villes frontalières
Sans tenir la main d'un amour
Ne les arrête sur la terre
Les Nomades

Et quand on les voit sous les platanes
Passer les mulet et les ânes
On a beau être profane
On voudrait suivre la caravane
Des Nomades.

Tchii qui étudiais paisiblement ses parchemins se tourna vers Satie.
Oh bonjour!
Un sourire amical illumina son visage.
Vous ne me dérangez absolument pas. Bienvenue parmis nous.
Je vous offre du thé aux épices si vous avez du temps libre. Je serais heureuse de faire votre connaissance.

Satie fixa la carte accrochée et eut un regard légèrement amusé. Elle jetait des coups d'oeils brefs a Tchii de temps a autre comme si elle semblait se moquer d'elle.

-Hum ...Drôle d'endroit ...Mais peut importe où t'habites! Je t'adores déjà, vois-tu?! Je m'habitues facilement aux coutumes et aux methodes de vie des differents pays, il n'y aura pas de problème la dessus ...

ratus arrive au petit matin...
" tchi tu es la j'ai trouvé un message devant ma tente peu tu me le traduire?"

(désolée du retard ^^")

Tchii saisit le bout de papier et lut péniblement.
Après un moment elle releva la tete vers Ratus et lui traduit le papier.
(c'est quoi ce papier? <.<)

"quoii mais il est fou!!!! je doit prevenir imédiatement nyamo"
*reprend la lettre et pare en courant vers la tente de nyamo*

La tente du souvenir, elle avait été renomée ainsi par Hanasei, qui venait de s'y installer.
De ceque lui avait raconter l'un des nomades, cette tente aurait appartenue à Tchii. Une lopunk. Hana eu du mal à croire à cette histoire de marionnette vivante. Une triste histoire pour celle-ci. Tchii avait trouvé chez les nomades l'accueil et la chaleur qu'elle recherchait, elle ne connaissait pas la haine. Le temps se faisait, le sable l'avait rongée, sa constitution n'était pas faite pour subsister longtemps dans le désert. Lentement la marionnette avait commencé à avoir des difficultés à marcher, puis à parler. Un beau jour elle s'était arrêtée de s'animer, elle s'était arrêté de vivre. Après plusieurs centaines d'années de vie, elle pouvait enfin prendre un repos mérité.
On l'honneur de cette triste histoire, le souvenir était le meilleur nom que Hana pouvait donner à sa nouvelle habitation.

Elle réamémagea certaines parties de la tente, laissant la grande bibliothèque en place. Tout ces livres étaient une aubaine pour elle qui aimait tant lire. Hana rangea également dans la bibliothèque les parchemins étalés çà et là dans la tente. A même le sol elle installa de quoi dormir, des oreillets de différentes tailles et d'épais draps aux multiples couleurs.
Une table basse et quelques sièges qu'elle avait apporté de Oxoroc lui permettant de lire et de rédiger ses écrits. L'installation dura plusieurs jours durant lesquels Hana passa du continent à l'Oasis, afin de rapporter ses affaires parsemées dans différents lieux où elle avait pu séjourner.
Jusqu'à aujourd'hui elle n'avait jamais eu de lieu lui étant propre, lui appartenant. Cette tente était le symbole d'un nouveau départ pour elle.

(C'est rapide mais ça explique la disparition de Tchii et l'installation de Hana ^_-)

[i]Satie entra dans la tente d'Hanasei, la nouvelle venue. Elle la dévisagea impoliment durant quelques secondes et lui adressa ensuite un sourire.[/i]

[b]- Bonjour! Je n'avais pas remarqué ta venue parmi nous ...Tu te prénommes ...Hanasei c'est bien ça? Moi c'est Satie Lonaïry, enchanté![/b]

[i]Satie la regarda avec des yeux tristes puis les baissa pour les relever pleins de joie; elle masquait sa tristesse.[/i]

[b]- Peut-être m'as-tu déjà vue! Qui sait ...? En tout cas, pour tout te dire, depuis que je suis arrivée, je n'ai pas vue grand monde ...Tu sais, j'ai un peu peur de me faire des amis, je suis assez timide dans le fond.[/b]

[i]Satie laissa échapper un rire gêné et se gratta machinalement derrière la tête.[/i]

[b]-A part vous ...Personne. Je suis très timide.[/b]

Hanasei souria paisiblement.
-Eh bien je pourrais vous faire visiter l'Oasis si vous le désirez. Mais je dois me rendre sur le continent d'ici à demain. J'ai égaré mon épée à Proncillia et je souhaiterais la retrouver.

Elle jetta un regard derrière Satie où se trouvait une épée de moyenne qualitée.

-Pour le moment je dois me contenter d'une lame de substitution et je ne la manie pas parfaitement. Cela fait bientot un mois que je suis à la recherche de mon épée, sans succès jusqu'à présent.
Si vous etes assez patiente je ne tarderais pas à revenir avec ma lame. Dans le cas contraire vous pouvez aller demander au Naib de vous faire visiter l'Oasis, je suis persuadée qu'il sera ravit de vous aider.

Elle lui adressa un sourire poli.
-Je suis vraiment navrée de ne pouvoir vous aider pour le moment.